Dr. Doungous Oumar est le Directeur pays de WAVE au Cameroun. Il est chercheur principal et chef du laboratoire de biotechnologie de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) au Cameroun depuis 2015. Il a obtenu son doctorat en biotechnologie végétale à l’Université de Yaoundé 1 (Cameroun) en 2010. Ses recherches ont essentiellement porté sur la maladie de la pourriture des racines de taro et la maladie de la cabosse noire du cacao en utilisant des sols suppresseurs de maladies, des composts, des bactéries antagonistes et la résistance induite. …Dr. Oumar possède une solide expérience dans les techniques de macro-propagation et de culture de tissus de végétaux (Irvingia gabonensis, Irvingia wombolu, banane/plantain, Gnetum africain, taro et manioc). Il a acquis et amélioré ses connaissances sur les techniques modernes de biotechnologie en participant à diverses formations régionales et internationales organisées à l’Université de Gand (Belgique), aux laboratoires de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) (Autriche) et à l’Université d’Helsinki (Finlande). Dr. Oumar a bénéficié de financements de diverses organisations internationales telles que la Fondation Internationale pour la Science (IFS), la British Ecological Society (BES), le Centre pour la mobilité internationale (CIMO) et la Fondation Rufford.
En tant que chercheur à l’Institut de biotechnologie de l’Université d’Helsinki (2009-2010), Dr. Oumar a développé des marqueurs moléculaires de rétrotransposons. Son intérêt pour la pathologie végétale a débuté dans le cadre d’un projet du Conseil interuniversitaire flamand (VLIR) intitulé “Gestion écologiquement durable de la maladie de la pourriture des racines de taro (CRRD) causée par le myriotylum Pythium”. Il a fait partie de l’équipe de recherche qui a travaillé sur le développement de mesures de contrôle de la CRRD en utilisant des sols, des composts et des bactéries antagonistes supprimant les maladies. Puis, en vue de contrôler la maladie de la gousse noire causée par la « Phytophthora megakarya », il a participé à la mise en œuvre de la subvention PEER/USAID sur le biochar et le compost issus de l’enveloppe des cabosses de cacao : possibilités de fertilisation des cultures et de suppression de la maladie de la gousse noire.